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DOD – Retour d’Afghanistan 2ère Partie 


Récit du déplacement en Afghanistan, par Denise Omer.

Un vrai défi technique

J’ai effectué un voyage en plein confinement avec visa diplomatique et garde du corps depuis Paris. C’est dans un véhicule blindé et munie de gilet par balle que j’ai fait le trajet depuis l’aéroport jusqu’à l’ambassade.

L’Afghanistan est un pays pauvre, totalement démuni, en proie à une instabilité sociale et des violences terroristes quotidiennes. Sur place rien n’est disponible facilement en termes de matériaux de construction et d’article de décoration. La main d’œuvre est pauvre et souvent peu qualifiée.

Pays d’accès difficile, nous avons fait venir le matériel nécessaire depuis Dubaï, un transport à chaque fois de 5 semaines en camion à travers les montagnes du Pakistan !

Les derniers articles de décoration, notamment les ampoules et les appliques, les cadres, des rideaux ont fait le voyage avec nous depuis la France, dans mes bagages.

 

Sur place, les conditions sont très dures. Le confort est rudimentaire, le sentiment de danger est permanent. Je ne suis pas sortie des 4 jours hors des murs de l’ambassade et nous redoutions des explosions et des tirs de roquette qui sont le lot quotidien dans la ville. Même préparée psychologiquement ces 4 jours ont été très difficiles

Une ambiance plus qu’inhabituelle pour une fin de chantier… qui a tout de même subi les aléas de 2 confinements !

Une équipe exceptionnelle

Malgré toutes les contraintes dues à l’environnement d’un pays en guerre, j’ai été frappée sur place par les compétences des ouvriers et des artisans triés sur le volet qui ont travaillé sur le chantier.

La société Scale STRUCTURE DUBAI LLC, basée à la fois à Dubaï et à Kaboul, a été depuis le début un formidable partenaire fiable et incontournable qui a assuré un suivi scrupuleux de nos prescriptions.

Les personnes avec qui nous avons collaboré sont de vrais magiciens : avec très peu de moyens ils ont réussi à créer un lieu incroyable, conforme à nos attentes et respectueux de nos exigences. Ils ont fait preuve d’une grande inventivité pour contourner les difficultés liées au contexte.

Si l’anglais, notre langue de travail, ne nous permettait pas toujours de nous comprendre parfaitement il a suffi d’un geste, d’un croquis pour que les idées passent et que la cohésion se fasse. Un vrai respect mutuel s’est d’emblée installé dans nos échanges.

Comme pour tous nos chantiers nous avons connu tous ensemble un moment de grande satisfaction en voyant le résultat de nos efforts communs !

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